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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 18:18

 

 

Par Raymond Ayivi

Notre ville a choisi de rejoindre « Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) », une organisation mondiale de villes qui milite pour la paix et la solidarité dans le monde. Quelques jours plus tôt, entre le 10 et 16 juin, une délégation municipale, composée de M. Ourmières, premier adjoint au Maire, de Mme Eysseric, représentante de l’association Bezons - West Bani Zaïd et moi-même( adhérents au Laboratoire d'action de Bezons ), a séjourné en Cisjordanie pour s’enquérir des réalités de la Palestine à quelques semaines des élections municipales initialement prévues pour le 17 juillet 2010, aujourd’hui reportées sine die.

Des villes que nous avons parcourues, West Bani Zaïd, Naplouse, Ramallah et Jérusalem, il y a comme un sentiment d’impuissance mal vécu devant la détérioration de la situation socio-politique au Proche Orient, la colonisation qui continue de plus belle un peu partout, le nombre croissant de sans-papiers ainsi créé à Jérusalem, la question du blocus de Gaza, …, tout ceci suscite une ultime interrogation : les parties prenantes vont-elles aimer un jour la paix ?

 

Le 2 septembre 2010, les yeux et les oreilles du monde se tourneront vers Washington pour suivre les nouvelles du processus de paix relancé par le pouvoir américain après les pourparlers d’Annapolis de novembre 2007.

Cette relance du processus de paix semble tirer les leçons du passé en s’entourant du soutien du Quartet (USA, UE, ONU, Russie) et celui des pays arabes (Egypte, Jordanie, Syrie, …). La feuille de route est claire : au bout du processus qui devra durer un an, la paix doit être enfin possible! Toutefois, un certain nombre de préalables taraudent l’esprit.

D’une part, la question de la colonisation israélienne, a-t-elle trouvé une issue pour que son expansion cesse ? D’autre part, concernant Jérusalem, a-t-on réuni les conditions pour un règlement satisfaisant pour tous ?

Rien que sur ces deux points, une avancée significative pourrait redonner espoir aux populations des deux parties dont la plupart ne croient plus en des négociations éternelles.

 

Et l’Union Européenne (UE) dans tout ça ?

Pourquoi Catherine Ashton, la première diplomate de l’UE, boude-t-elle le rendez-vous du 2 septembre à Washington ? Quand pendant la phase transitoire de changement de pouvoir à Washington, l’Europe aurait pu prendre les rênes de cette relance du processus de paix, elle les a laissées filer. Maintenant, quelles explications pourraient justifier cette absence retentissante de l’UE aux négociations de Washington? Pour l’Europe, à mon humble avis, peu importe les stratégies de politique intérieure de Washington,  elle devra privilégier la relance du processus de paix.

 

A Washington le 2 septembre 2010, la paix peut avoir un pays, le Proche Orient; la paix peut avoir un visage, Jérusalem; la paix peut avoir un peuple, celui du Proche Orient !

Alors, à toutes les parties prenantes du processus de paix ainsi relancé, écrivons un  post-it  :                                                                

 

                                              

                                               Aimons enfin la paix

colombe

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